24 mars 2006

FEELING GOOD



Prendre le métro aérien, et regarder. Je suis frappé par la beauté des femmes allemandes, plus belles encore dans leur quarantaine. Grandes, vraiment grandes, avec ce que cela implique d'élégance, de maintien de soi. A les regarder, un sentiment vraiment physique, émouvant, le sentiment de la nature dans ce qu'elle a de puissant et de poignant. Je regarde ces femmes que j'imagine jeunes, vivantes comme des déesses, et je les vois dans leur maturité. Je vois la maternité qui les a approfondies, vieillies... grandies...

Ce n'est pas seulement ce soleil extraordinaire, ce ciel sans aucun nuage. Le métro respire la vie ce matin. C'est la vie, cette présence, ces regards éveillés chez les petites filles curieuses qui me dévisagent puis retournent à leur enfance, chez les ados qui montent et descendent, chez cet homme aux cheveux blancs qui lit le journal...